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L'escalade traditionnelle demande un engagement important. On peut l'associer au Clean-Climbing dans le sens où aucun moyen artificiel de protection n'est sensé se trouver sur la voie à parcourir ni rester après sa réalisation.
Cela ajoute donc un facteur "matériel" important tant pour le portage que la mise en place et le retrait.
On distinguera les moyens de progression liés à l'escalade artificielle et les moyens de protection.
Moyens de progression naturels
Prises naturelles, fissures, failles...
Moyens de progression artificiels
Sur certaines zones de rocher n'offrant que très peu de prises il faut alors recourir à des artifices.
Par progression on entend permettre au grimpeur de s'élever le long de la paroi.
Un premier niveau d'aide consiste à utiliser des étriers à fixer et à s'élever marche après marche.
La liaison avec la paroi peut être faite par différents artifices dont la vocation première n'est pas la protection mais le lien artificiel avec la paroi. C'est à dire qu'ils doivent supporter le poids d'un homme... et de son barda !
Les plus connus sont les crochets goutte d'eau.
Viennent ensuite les coinceurs asymétriques à glisser dans une fissure. Et là on peut descende dans les tailles miniatures montées sur des câbles très fins.
Plus naturellement on va aussi être amené à utiliser des coinceurs à cames de différentes tailles
Puis on va pouvoir aussi utiliser des pitons, plus généralement des micro-pitons.
En évolution on utilisera aussi des birdpeak
Et ensuite vient le super fun !
Les plombs qui sont des petites masses en aluminium ou cuivre montées sur un câble muni d'une bouche à mousquetonner. La masse doit être matée au marteau dans de petites infractuosités du rocher jusqu'à faire corps avec la roche. ils est impératif de les tester avant d'y transférer tout son poids. Imaginez une ligne de quelques mètres ne reposant que sur des plombs. C'est fun, non ?
Moyen de protection
En premier lieu on recherchera les éléments naturels tels que lunules, rochers coincés, rochers saillants... qui pourront permettre l'installation de sangles.
En second lieu on utilisera enfractuosités permettant le placement de protections amovibles de type coinceurs asymétriques, à cames, tubulaires... qui ne dégraderont pas le rocher.
Enfin on aura recours au pitonage dont l'action est malheureusement invasive et laissera bien souvent des séquelles sur la roche.